Evaluation du Royaume-Uni par le GAFI. Indications intéressantes sur la quantité des SARS, les « Registers of beneficial ownership », les montants confisqués et la « civil recovery » pour récupérer les produits d'infractions.
Les banques au Royaume-Uni peuvent échanger des informations entre elles pour améliorer la qualité des communications qu'elles effectuent à la National Crime Agency (équivalent du MROS). Ce partage d'informations peut sensiblement améliorer la qualité des communications effectuées, qui est un problème majeur en Suisse aggravé par la multiplication des communications, causé par la volonté d'échapper à des poursuites pénales pour violation de l'art. 37 LBA.
La National Crime Agency (équivalent du MROS) a publié une analyse des communications effectuées par le secteur financier en 2018. Ce document (Suspicious Activity Reports (SARs) Annual Report 2018) contient des informations intéressantes pour celui qui s'intéresse de façon générale à la réglementation anti-blanchiment. Surtout si l'on prend connaissance de l'évaluation effectué par le GAFI du régime anti-blanchiment du Royaume-Uni (Anti-money laundering and counter-terrorist financing measures, United Kingdom, Mutual Evaluation Report, décembre 2018).
Cas de la semaine n°22 : évaluation des actifs et passifs d'une banque
Le Financial Reporting Council (FRC) au Royaume-Uni a sanctionné KPMG, en qualité de société chargée de l'audit de la Coop Bank, et la personne physique, auditeur responsable pour ne pas avoir correctement mené l'audit comptable de l'établissement. Cette décision est intéressante parce qu'elle rappelle les principes à respecter en matière d'évaluation des actifs et des passifs d'un établissement, fournit des indications concrètes sur la diligence dont doit faire preuve l'auditeur ainsi que sur la comptabilité en juste valeur.
Au moment où les avocats suisses essayent, comme la cavalerie polonaise en septembre 1939, de mener leur dernier combat contre l'extension des règles de la LBA à leur activité fiduciaire au sens très large, la lecture de ce rapport de l'autorité de surveillance des avocats au Royaume-Uni permet de se dire que cette ultime résistance, tout comme celle de la cavalerie polonaise en 1939, sera vaine.
Le rapport trimestriel de la Bank of England publie un artile intitué « Embracing the promise of fintech » sous la plume d’Irina Mnohoghitnei, Simon Scorer, Khushali Shingala and Oliver Thew, membres du Fintech Hub.
Mise en œuvre concrète par la National Crime Agency (l'homologue du MROS) au Royaume-Uni de ses nouveaux pouvoirs pour séquestrer des actifs d'origine criminelle.
Suite à la crise financière, le Royaume-Uni a considérablement renforcé les obligations liées aux fonctions d'administrateur et de dirigeant des banques. Bref rappel des nouveautés.
Ce rapport de la banque d’Angleterre expose le processus de constitution d'une banque au Royaume-Uni. Un document certainement également utile en Suisse.
Sanction prononcée à l’égard de trois établissements appartenant au groupe Citigroup pour avoir fourni des données inexactes et imprécises en matière de fonds propres et de liquidités à la Prudential Regulation Authority. Décision intéressante parce qu’elle illustre les fléaux liés à la bureaucratie et complexité des grands groupes bancaires.