Doctrine / Produits structurés
Le BaFin observe attentivement le marché des structurés et livre des observations intéressantes pleinement valables sur le marché suisse. Le BaFin utilise le terme certificat pour désigner les structurés. Il est clair que le BaFin observe attentivement le marché et l'évolution des produits émis. Il serait souhaitable que la même chose survienne en Suisse.
On notera les points suivants :
"Als Wertpapiere sind Zertifikate prinzipiell handelbar. Aufgrund von geringerer Liquidität beispielsweise im Vergleich zu Aktien-Standardwerten leitet sich jedoch der Kurs eines Zertifikats in der Regel nicht aus Angebot und Nachfrage ab, sondern wird vom Emittenten durch Market- Making auf Basis von internen Preisbildungsmodellen festgestellt (siehe BaFinJournal Januar 2019). Der Emittent kann allerdings die Preisstellung aussetzen oder den Handel mit den Zertifikaten beenden. Eine Garantie für die Preisfeststellung über Market-Making besteht daher nicht" (p. 25)
en traduction libre :
"En principe, les certificats peuvent être négociés comme des titres. En raison de d'une liquidité plus faible, par exemple par rapport à celle des actions, cependant, le prix d'un certificat n'est généralement pas fondée sur l'offre et la demande. mais est détermine par l'émetteur en qualité de teneur de marché sur la base de modèles de prix internes (voir BaFinJournal janvier 2019). L'Emetteur peut, toutefois, suspendre l'établissement du prix ou arrêtez le négoce de certificats. Une garantie pour la fixation des prix par le biais de la tenue de marché n'existe donc pas."
Le BaFin est particulièrement critique sur les certificats Worst of. compte tenu de la complexité des produits et le fait qu'il n'y a aucune réelle diversification du risque. Le BaFIn note également que, compte tenu de la complexité du risque, il est difficile à l'investisseur de déterminer si la rémunération qu'il peut recevoir est proportionnée au risque qu'il encourt. Or, la fixation correcte du prix du risque est le but même de l'existence des marchés financiers.
Le BaFin relève également que les émetteurs allemands qualifient certains produits de Open End, Endlos, Endless ou Unlimited alors que ces produits peuvent très bien avoir une échéance au gré des décisions de l'émetteur et que cette circonstance peut rendre le produit moins attractif pour l'investisseur.