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Cas de la semaine n°6/2022 : sanction pénale pour l'exercice d'une activité sans autorisation, critères permettant de retenir la négligence et question de l'application de la “lex mitior“

Cas de la semaine n°6/2022 : sanction pénale pour l'exercice d'une activité sans autorisation, critères permettant de retenir la négligence et question de l'application de la “lex mitior“

Jurisprudence
Droit pénal
Réglementation et surveillance

Cas de la semaine n°6/2022 : sanction pénale pour l'exercice d'une activité sans autorisation, critères permettant de retenir la négligence et question de l'application de la “lex mitior“

Résumé : sanction pénale pour exercice d’une activité sans autorisation (art. 44 LFINMA). Critères permettant de retenir la négligence. Administrateurs de fait.

Fait: 

L’arrêt du TPF a été rendu suite à une procédure pénale menée par le DFF contre A, B et C, organes de D SA (D), un négociant en valeurs mobilières qui exerçait son activité sans autorisation et avait donc été mis en liquidation par la FINMA. Cette décision de la FINMA n’avait pas été attaquée. A était administrateur unique de D; B et C avaient été qualifiés par la FINMA d'administrateurs de fait de D. Dans des procédures distinctes, la FINMA avait décidé que A, B et C avaient violé les obligations qui leur étaient imposées par le droit de la surveillance. B avait recouru contre cette décision de la FINMA au TAF, qui avait rejeté son recours (B-3684/2015). A et C n'avaient pas interjeté de recours.

Le DFF avait initié une procédure pénale contre A, B et C pour violation des art. 44 LFINMA (activité exercée sans autorisation) et 45 LFINMA (fourniture de fausses informations à la FINMA). Ces deux infractions peuvent également être perpétrées par...

iusNet DB 07.02.2022

 

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